Pourquoi disais-je en introduction de cet article que ce métier fait figure d’exception, de cas particulier parmi les métiers de la moto ? Pour dire les choses brutalement, j’en ai marre des moniteurs moto sympa et « passionnés » ! Elles vous sollicitent selon le niveau d’activité qu’elles enregistrent, ce qui voudra dire que le coût de votre prestation sera fonction de la demande. Selon la taille de l’entreprise dans laquelle il exerce son métier, il peut assurer l’accueil des élèves, constituer et suivre leur dossier, gérer et organiser le planning ainsi que l’inscription aux examens théorique et pratique. C’est donc à vous d’identifier l’approche à adopter selon le profil de vos élèves, sachant que votre métier va bien au-delà des leçons de conduite. Un agrément d’enseignement pour 5 ans est donné par la préfecture, et bien sût, il faut avoir le BEPECASER. Pour exercer la profession de moniteur, voici les compétences et les qualités que vous devrez avoir ou développer.

2 et obtenir le Certificat de Compétences Professionnelles d’Enseignant de la Conduite et de la Sécurité routière (CCP ECSR). Le Certificat de Compétences Professionnelles (CCP1) : apprentissage de la conduite dans le respect du Code de la route. Lorsqu’un candidat possède déjà des compétences permettant d’être exonéré de la formation, il lui faudra passer les examens de mise en situation professionnelle, un entretien technique et des questions à partir de productions. C’est lui qui garantit au futur conducteur l’acquisition des compétences et des bases nécessaires pour pouvoir rouler sans risque, pour lui et pour les autres. Le casier judiciaire doit être vierge, et le futur moniteur doit être apte physiquement. Pour devenir moniteur d’auto-école, il est nécessaire de passer le BEPECASER (Brevet pour l’enseignement de la conduite automobile et de la sécurité routière). À court terme, il est nécessaire de répondre à un besoin ponctuel de main d’oeuvre afin de dispenser les leçons de conduite aux élèves.

À moyen-long terme, il n’est pas évident que ce besoin de main d’œuvre soit toujours là. Et la réponse n’est pas évidente… Ce n’est pas la même chose. De nombreuses écoles de conduite ont eu des réticences à embaucher des « titres pro » (à tord ou à raison, nous n’entrerons pas dans ce débat ici). Cela augmente la pression sur les écoles de conduite et le nombre de moniteurs d’auto-école spécialisés qui forment les conducteurs professionnels. Dans le second cas, vous devriez justifier de quelques années de métier dans l’accompagnement des jeunes conducteurs. Ces derniers ont la responsabilité d’enseigner le Code de la route dans l’intention de faire obtenir le permis de conduire. Ces personnes étaient motivées pour trouver un poste à l’issue de la formation. Il peut aussi se spécialiser (permis moto, permis poids lourds), devenir inspecteur ou animateur pour la formation des conducteurs responsables d’infractions. Les horaires sont assez contraignants pour le moniteur salarié, mais il peut évoluer en ayant sa propre auto-école, devenir à son tour formateur, inspecteur ou animateur de stages de récupération de points.